DANIEL LAVOIE

  • mar. 13 nov. 2012

  • 20:30

Évènement terminé

Artiste

Daniel Lavoie

Billets

Première partie

françois raoult

Organisateur

GILBERT COULLIER PRODUCTIONS

Daniel Lavoie est un artiste incontournable au Québec, le chanteur y affiche un palmarès à faire pâlir une rock-star ! Tout au long de sa carrière,

il a en effet reçu une moisson de Félix (l’équivalent de nos Victoires) : Interprète Masculin en 1980 pour l’album« NirvanaBleu », Chanson de l’Année en 1984 avec « Tension Attention », Album Pop-Rock pour « Long Courrier » ou encore Artiste s’étant le plus illustré hors Québec…

Et la France n’est pas en reste : Midem d’or à Cannes en 1985 pour la chanson « Ils s’aiment », Victoire de la musique du meilleur Album Francophone pour « Tension Attention » puis « Vue sur mer », sans oublier les Victoires qui ont récompensées Notre-Dame de Paris notamment dans le trio de Belle. Ils s’aiment est aujourd’hui inscrite au patrimoine de la chanson française, représentative des grands « tubes » des années 80 et reprise à travers le monde.

Depuis il a sorti deux albums salués par la critique : « Comédies Humaines » (2004) et « Docteur Tendresse » (2007) et a continué à sillonner les salles de spectacle tant en France qu’au Canada.

 

C’est en écoutant à la radio certains de ses anciens titres que Daniel Lavoie a eu l’envie de ce nouvel album, son 22ème au Québec ! « Je n’aimais pas ce que j’avais entendu. Je trouvais que mes chansons méritaient un meilleur traitement. Alors, j’en ai fait de nouvelles avec des vieilles ! Pour certaines avec 20, 30 voire 40 ans de recul. Ma tête, mon cœur et mon corps ont changé. Pourquoi pas mes chansons ? »

Ni best of, ni album de duos. Daniel Lavoie a fouillé dans ses archives pour en ressortir des morceaux, des « tubes » inscrits dans la mémoire collective,  qu’il a rajeunis en les habillant de nouveaux arrangements, avec la complicité de Marc Pérusse.  Le carnet de route d’un voyageur au long cours (quarante ans de carrière tout de même !) dont les escales se nomment Ils s‘aiment, J’ai quitté mon île, Jours de plaine, Je voudrais voir New York, Tension attention, Qui sait … Une aventure qui n’a rien de solitaire car Daniel a invité à ses côtés des artistes avec lesquels il avoue une certaine connivence. On y retrouve notamment Maurane qui lui donnait la réplique sur la première version de « Qui sait », la chanteuse et violoncelliste Jorane, Catherine Major, Martin Léon un slameur québécois, qui propose une approche narrative originale sur « Je voudrais voir New York » sans oublier Renaud et Robert Charlebois dans une jubilatoire interprétation de « Boule qui roule ». Seul bonus inédit « J’écoute la radio » écrit avec Brice Homs.

 

Parallèlement, cet auteur prolixe (il écrit un texte chaque matin depuis des années !) vient de publier sa première œuvre littéraire « Finutilité ». Rien à voir avec une de ces savoureuses expressions québécoises, mais des thèmes où s’entremêlent l’infiniment grand et la futilité. « Ce sont des textes qui ne pouvaient pas être chantés. Un regard sur l’existentialisme extrême mais poétique, sans essayer d’embellir ni d’enlaidir les choses. Avec une touche de mélancolie » s’amuse-t-il. Décidément, Daniel Lavoie est bien plus complexe qu’on ne veut bien l’imaginer. « C’est peut-être un défaut, mais je ne suis pas quelqu’un qui fait du premier degré ». Et pas davantage de concessions. «  J’ai toujours tenu à ma liberté ». Une manière de faire sienne la devise de son Manitoba natal : « Glorieux et libre ».

 

On ne s’étonnera donc pas en parcourant sa biographie d’apprendre au hasard qu’il a étudié la musique chez les religieuses, chanté dans des groupes aux noms aussi étranges que Spectre et Dieu de l’amour vous aime, son premier album sorti en 1975.

Le chanteur s’est également promené dans l’histoire et la littérature en prêtant sa belle stature à quelques personnages emblématiques. Endossant indifféremment la soutane de Frollo pour Notre-Dame de Paris, le blouson de l’aviateur du Petit Prince de Saint-Exupéry, la redingote d’Eugène Delacroix dans « Sand et les romantiques » ou se glissant dans les souliers du regretté Félix Leclerc pour le petit écran, il a marqué chaque rôle de son empreinte, de sa sensibilité, de son timbre puissant et mélodieux, identifiable entre tous.

 

Avec « J’écoute la radio » Daniel Lavoie confirme une fois de plus la trempe et les paradoxes d’un artiste d’une rare élégance, qui a su concilier exigence et popularité, sans jamais céder aux diktats de la mode…

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