NAIVE NEW BEATERS

  • mar. 16 oct. 2012

  • 19:00

Évènement terminé

Artiste

Naive New Beaters

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27.5 €

Première partie

Organisateur

WART

Ces trois là n’avaient rien à faire ensemble et n’étaient certainement pas destinés à un avenir commun. Mais après avoir appris à bien se connaître, ils ont réalisé qu’ils ne s’entendaient toujours pas vraiment. D’où l’idée d’en faire un groupe.

 

Ils s’appellent les Naive New Beaters et sont nés avec des pseudonymes choisis en accord avec leurs parents. David Boring est chanteur américain, il aime Queen, Tone Loc et trouve que Bob Marley est un chic type, Martin Luther BB King pratique la religion comme la guitare, il écoute des vieux trucs avec beaucoup de bruit comme ACDC, Van Halen, Ugly Kid Joe et enfin Eurobelix c’est l’homme machine, il aime le boom boom du cœur, le hip hop, les chanteurs avec des jolies voix et des jolies mélodies à la David Bowie ou les Strokes.

 

Cinq ans après la naissance du groupe et avec de l’expérience au compteur (découverte CQFD des Inrocks en 2007, premières parties de The Kills en 2008, deux maxis Bang Bang et Live Good) les “NNBS” sortent en 2009 leur premier album intitulé Wallace avec des titres bien Wallace comme Wow Now, Get love, Last Badaboum, Just another day.

La tournée Wallace, c’est près de 200 dates et pas dans les MJC, non de la belle date, Eurockéennes, Vieilles Charrues, Glastonbury, Benicassim, Montreux Jazz festival ou Sziget. Epuisés mais plus riches, les Naive se sont regonflés avec les remixs “Tirer des traits” pour Oxmo Puccino, et “Les plus beaux” avec François and the Atlas Mountain.

 

Si l’album Wallace était une sortie de garage qui mon- trait le matos aux voisins pour dire qu’ils étaient dans le quartier, La Onda, c’est l’appel du grand large dans la chamaille. La vague du trajet de la dérive qui t’amène à bon port. Les conditions de voyage sont extrêmes et ne se passent pas forcément comme prévu. Car la Onda, c’est sans gouvernail, ça chavire, mal de mer assuré mais quoiqu’il arrive, ce n’est pas si grave, ça chahute bien à bord. Et puis cette Onda, elle va bien les faire échouer quelque part.

Sauvagement exotique, La Onda défend des esthé- tiques à la fois rock, electro ou hip hop avec une grosse dose de culot, un joyeux fourre-tout cohérent qui réveille Beck, les Beastie Boys et la Compagnie Créole. Les 12 tracks, condensés en format pop, laissent des traces et touchent la grandeur. Cet album s’équilibre par des énergies opposées définies en leurs propres termes comme « de la pop rapée avec des sentiments chaloupés ».

 

Sorti en mai 2012 en guise d’apéritif, Jersey a placé son riff définitif dans le marbre, si ce titre n’a pas le goût d’une boisson énergisante, il en a l’effet. On sent que les NNBS ont grandi avec La Onda, single éponyme de l’album, qui répond à cette question : que se passe-t-il quand les Beastie Boys rencontrent la Compagnie Créole pendant 2mn52 ? Du Hip Hop zouké. L’atmosphérique Shit happens est un concentré de pep’s. Ca suinte les Strokes, de l’époque et du bon gout. Mais loin d’être une succession de singles surboostés La Onda dévoile une autre facette des NNBS sur Over The Years, Fourteen ou encore Friends. Des titres plus sombres, plus feutrés qui gagnent en ca- chet. C’est ce subtil combo qui vous mettra La Onda… Ca y est vous commencez à comprendre.

 

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